jeudi 30 août 2007

Elle t'aime. Combien tu Paris...?

Ti0u nous raconte vilement une de ces histoires que tout Parisien a deja vécu, ou a révé de vivre. Il vous prie, néanmoins de regarder la vidéo avant de lire. Bien que tres différentedu scenario, la vidéo conserve l'esprit de Ti0u en ce moment.





Afin de bien accompagner cette nouvelle, notre équipe vous recommande d'ecouter
Carla Bruni - Quelqu'un m'a dit.

Disponible a l'écoute, sur votre droite.




Oui. Je le sais. Je sais ce que vous allez me dire, on me l'a dit assez (Trop...?) de fois pour que je ne le sache pas. Bon. D'accord. Je sens la fleur bleue mais mon flair me dit discrètement que vous voulez connaître la suite. Enfin. Le début, déjà. Ce serait déjà pas mal.

Paris. Y'a peut être trois jours. Ou quatre. Oh et puis peu importe vraiment. Ce genre de journées où il fait bon vivre dans notre belle capitale puisqu'il faisait ni trop beau, ni trop chaud, ni trop froid ni trop moche. Une journée d'août ou émirs Arabes, touristes Japonais fortunés et English gentlemen se côtoient dans la plus belle des Cosmopolitanie de la planète. Paris.
Bus immatriculés débarquant par millions. Lady Pollution est bien gâtée aujourd'hui. J'assiste en temps réel a la venue de ces gens venus d'ailleurs pour admirer la beauté d'ici. Histoire de dire, au coin du feu, "J'y étais", pour épater la galerie, durant une de ces longues soirées d'Hiver ou tu n'as vraiment rien a faire.
J'ai une place de choix pour ce doux spectacle, puisqu'assis, avec deux amis, au coin du Café des Flores. Je me rappelle plus trop de la discussion de ce jour là. Si. On parle avenir, d'abord les études. Non. Un phrase s'est glissée dans la dernière phrase. Ils parlent avenir. "Oh et tu sais, Ingénieur, il va falloir se spécialiser, la concurrence indienne est rude, et le chômage te guette avec sa très méchante faucille". Vous savez, moi ces discussions. Je les écoute attentivement les trois premières minutes. Apres je divague. Je pars. Je suis absentement là.

Pour cause. Un bus anglais lâche l'ancre dans le bel Océan parisien. Bah oui anglais. J'ai même pas regardé la plaque d'immatriculation, j'ai juste vu que le conducteur était a droite. Eh. Fleur bleue n'empêche pas la fine observation n'est ce pas...? L'Angleterre. J'ai toujours été intéressé par l'English Elegance. Une fille descend du car. Ouais plein de filles descendent, mais une attire mon attention. Belle démarche. Brune. Maquillée moderato. Slim-bottes-chapeau. 17 ans. Joli sac a main, Longchamp, me semble t-il. Oui. Je vous l'ai déjà dit. Je suis observateur.
Un pied après l'autre, elle arpente dix bon mètres de trottoir. Puis me regarde. Elle marche, marche. Me regarde. Moi aussi. J'enlève mes lunettes d'Aviateurs, histoire de mieux observer. Mieux contempler, plutôt. On se regarde. Elle continue de marcher. Je suis obnubilé, je n'entends vraiment plus mes amis. Puis, pour ce qu'ils disent, je m'en fous limite. "Tu sais Vendredi, le Loto lance sa super cagnotte de 345 millions d'euros". Super. Faisant fi des discutions m'entourant, je lui lance un rapide sourire, comme dans une des nouvelles d'Anna Gavalda. Elle me relance un clin d'oeil.
Je. Sans voix. Mon coeur battant la chamade telle une mitraillette. Mais en bien plus sensuel. Mitraillette romantique. C'est un des plus beaux échanges que j'ai vécu. En même temps, j'ai que 16 piges. Une mini-romance, en quelque sorte. Elle part. J'observe sa silhouette. Elle m'a plaqué de force un sourire que je n'enlèverai pas de mon plein gré.

Qui a osé dire que les histoires les plus courtes ne sont les meilleures...?




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